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l sut les bons moments dusilence, ceux des promenades de la reine ou de ses dames, l'instant desrondes ; il vécut en un mot de loin avec ceux qui vivaient dans ce Trianon,temple de ses adorations insensées.omme la saison était belle, comme les nuits douces et parfuméesdonnaient plus de liberté à ses yeux et plus de vague rêverie à son ame, ilen passait une partie sous les jasmins de sa fenêtre à épier les bruitslointains qui venaient du palais, à suivre par les trouées du feuillage le jeudes lumières mises en mouvement jusqu'à l'heure du coucher.Bientt la fenêtre ne lui suffit plus. l était trop éloigné de ce bruit et de ceslumières. l sauta de sa maison en bas sur le gazon, bien certain de nerencontrer, à cette heure, ni chiens, ni gardes, et il chercha la délicieuse, lapérilleuse volupté d'aller jusqu'à la lisière du taillis, sur la limite qui séparel'ombre épaisse du clair de lune splendide, pour interroger de là cessilhouettes qui passaient noires et pales derrière les rideaux blancs de lareine.De cette faon, il la voyait tous les jours sans qu'elle le st. blouson moncler pas cher
l savait la reconnatre à un quart de lieue, alors que, marchant avec seshapitre LLe rendez-vous Le ollier de la Reine, Tomedames ou avec quelque gentilhomme de ses amis, elle jouait avecl'ombrelle chinoise qui abritait son large chapeau garni de fleurs. Nulledémarche, nulle attitude ne pouvait lui donner le change. l savait par curtoutes les robes de la reine et devinait, au milieu des feuilles, le grandfourreau vert à bandes d'un noir moiré qu'elle faisait onduler par unmouvement de corps chastement séducteur.Et quand la vision avait disparu, quand le soir chassant les promeneurs luiavait permis d'aller guetter, jusqu'aux statues du péristyle, les dernièresoscillations de cette ombre aimée, harny revenait à sa fenêtre, regardaitde loin, par une percée qu'il avait su faire à la futaie, la lumière brillant auxvitres de la reine, puis la disparition de cette lumière, et alors il vivait desouvenir et d'espoir, comme il venait de vivre de surveillance etd'admiration.Un soir qu'il était rentré, que deux heures avaient passé sur son dernieradieu donné à l'ombre absente, que la rosée tombant des étoilescommenait à distiller ses perles blanches sur les feuilles du lierre, harnyallait quitter sa fenêtre et se mettre au lit, lorsque le bruit d'une serruregrina timidement à son oreille ; il revint à son observatoire et écouta.L'heure était avancée, minuit sonnait encore aux paroisses les pluséloignées de ersailles, harny s'étonna d'entendre un bruit auquel iln'était pas accoutumé. doudoune moncler femme pas cher ette serrure rebelle était celle d'une petite porte du parc, située àvingt-cinq pas environ de la maison d'Olivier, et qui jamais ne s'ouvrait,sinon dans les jours de grande chasse pour le passage des paniers de gibier.harny remarqua que ceux qui ouvraient cette porte ne parlaient pas ; ilsrefermèrent les verrous et entrèrent dans l'allée qui passait sous les fenêtresde sa maison. Les taillis, les pampres pendants dissimulaient assez voletset murailles pour qu'en passant on ne les apert pas.D'ailleurs, ceux qui marchaient là baissaient la tête et hataient le pas.harny les distingua confusément dans l'ombre. Seulement, au bruit desjupes flottantes, il reconnut deux femmes dont les mantelets de soiefrissonnaient le long des ramées. doudoune moncler moins cher
es femmes, en tournant la grande allée située en face la fenêtre deharny, furent enveloppées par le rayon plus libre de la lune, et Olivierfaillit pousser un cri de surprise joyeuse en reconnaissant la tournure et lahapitre LLe rendez-vousLe ollier de la Reine, Tomecoiffure de Marie-Antoinette, comme aussi le bas de son visage éclairé,malgré le reflet sombre de la passe du chapeau. Elle tenait une belle rose àla main.Le cur tout palpitant, harny se laissa glisser dans le parc du haut de safenêtre.l courut sur l'herbe pour ne pas faire de bruit, se cachant derrière les plusgros arbres, et suivant du regard les deux femmes, dont la course seralentissait à chaque minute.Que devait-il faire La reine avait une compagne ; elle ne courait aucundanger. Oh ! que n'était-elle seule, il et bravé les tortures pour s'approcheret lui dire à genoux : Je vous aime ! Oh ! que n'était-elle menacée parquelque péril immense, il et jeté sa vie pour sauver cette précieuse vie.